Inconduites, tweets et autres bullshits d’une élite en faillite

Dans «Inconduites, tweets et autres bullshits d’une élite en faillite», son 3e livre sur l’état de la démocratie dans le monde, Frédéric Boisrond identifie clairement des voyous, des criminels et des repris de justice qui occupent des postes de pouvoir à travers le monde. Il donne le prénom et le nom de famille de ces dirigeants qui ont inventé des règles pour pouvoir s’acheter un pays à vie afin de permettre à leurs descendants de goûter à la vie des gens riches et célèbres.

Frédéric Boisrond emmène son lectorat aux Îles Cook, aux Îles Palaos, au Kosovo et en Haïti pour lui faire découvrir les différentes formes que prend la mise en tutelle d’un pays. Il rappelle que cette tutelle, en tout temps et en tout lieu, est le résultat de l’incapacité de gouverner d’une élite nationale qui choisit de se faire prendre par la main comme des bambins, de se laisser mener par le bout du nez comme des hébétés.

L’auteur exige que soit brisé le silence, le mutisme généralisé qui permet aux misogynes d’occuper l’espace public. Il dégaine pour empêcher le dédouanement de ceux qui véhiculent des discours de haine des femmes dans des assemblées, des parlements et à travers des chansons, des jeux vidéo et les médias sociaux. Il refuse de leur donner le micro, le clavier et la manette, ces armes puissantes avec lesquelles ils tentent d’endoctriner les prochaines générations. Il explique pourquoi il faut coller un visa de censure à ces phallocrates dès qu’ils osent transgresser les frontières du tolérable.

Frédéric Boisrond rappelle qu’avant la Covid-19, il y a eu le SIDA, une pandémie qui a été alimentée entre autre, par des compagnies pharmaceutiques. Pour se débarrasser de leurs stocks d’invendus, ces entreprises ont exporté dans des pays déstructurés, des produits qu’elles savaient contaminés au HIV. Il reproche à cette confrérie qui continuent en toute impunité à fabriquer des pilules et des vaccins, d’avoir vendu la mort à forte dose et au gros prix.

Après la Covid-19, la population de la Martinique et de la Guadeloupe restera avec du chlordécone dans le sang pour les 600 prochaines années. Ce pesticide a été utilisé dans les bananeraies de ces îles quand le monde entier, incluant le gouvernement français, savait qu’il aurait des impacts irréversibles sur la santé
reproductive. L’auteur vous dévoile le contenu de la lettre irrévérencieuse qu’il a fait parvenir à Emmanuel Macron pour lui dire que ce crime a un nom. Il a invité le Président français à prendre ses responsabilités.

Frédéric Boisrond avance que pour qu’il y ait un véritable changement, pour que la démocratie retrouve ses lettres de noblesse, toute personne qui se présente à des élections devrait s’engager à envoyer ses enfants à l’école publique, à boire l’eau du robinet, à utiliser les toilettes publiques et en cas de maladie, à se faire
soigner dans le système de santé de son propre pays.